Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le Centre national de la recherche scientifique est une organisation de recherche publique interdisciplinaire sous la tutelle administrative du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’Etat français a confié au CNRS le rôle de faire progresser les connaissances au profit de la société. Avec un budget annuel de 3,3 milliards d’euros, 33 000 personnes se consacrent à la recherche dans 1144 laboratoires de recherche en France et à l’étranger. La plupart des laboratoires sont des unités mixtes de recherche (UMR) fonctionnant en association avec une université, un établissement d’enseignement supérieur ou un autre établissement de recherche. Il faut ajouter à ces laboratoires 36 unités mixtes internationales (UMI). Les domaines de recherche comprennent : la biologie, la chimie, l’écologie et environnement, les sciences humaines et sociales, l’ingénierie et les systèmes, les mathématiques, le nucléaire et particules, la physique, les sciences de l’information, les sciences de la Terre et l’astronomie.
Université de Strasbourg (UNISTRA)
L’université de Strasbourg est la deuxième université de France (après Paris). Aujourd’hui, l’Université de Strasbourg compte 42 000 étudiants, propose des formations initiales et continues dans de nombreux domaines académiques et est un acteur international de la recherche scientifique. L’université compte 73 unités de recherche et 6 fédérations de recherche couvrant un large éventail de disciplines. L’Université de Strasbourg a déjà obtenu une reconnaissance internationale pour la qualité de ses activités de recherche et s’engage à soutenir des projets innovants et des équipes de recherche émergentes.
Laboratoire Image Ville Environnement (LIVE)
Le Laboratoire Image Ville Environnement est une Unité Mixte de Recherche (UMR) sous la tutelle du CNRS et de l’UNISTRA, dont les recherches se situent au carrefour des sciences humaines et sociales et des géosciences. La recherche porte sur la dynamique des systèmes urbains et territoriaux, les paysages contemporains, la mobilité quotidienne et résidentielle, les risques urbains et la pollution, le développement territorial, etc. Le projet SUMO implique le groupe Énergie, pollution atmosphérique et climat (EPAC), qui comprend principalement des physiciens-chimistes développant des outils de modélisation visant à définir des stratégies efficaces pour réduire les besoins et les consommations énergétiques, ainsi que les impacts des activités anthropiques sur l’atmosphère. Ce groupe développe des outils de modélisation atmosphérique régionaux et urbains (météorologie, émissions, pollution de l’air). Le projet SUMO implique également le groupe DYRIM (Dynamique urbaine, Risques et Mobilité) axé sur l’étude de la mobilité, les risques et vulnérabilités, l’accessibilité et la morphodynamique. Les deux groupes contribuent à l’analyse du cadre politique du développement de la mobilité durable en France, et du contexte de la mobilité des villes françaises (offre et demande de mobilité, comportement des utilisateurs, actions des parties prenantes). Le système d’indicateurs sera couplé aux modèles de mobilité urbaine et de pollution atmosphérique, utilisés ou développés par le LIVE, pour évaluer les futurs scénarios de mobilité durable.